Past Game's Rebirth (Forum)
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


promouvoir la culture vidéo-ludique & retro-gaming.
 
PGR le sitePGR le site  Discord  AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Xiaomi Mi Smart Camera 2K Standard Edition (design ...
Voir le deal
11.39 €

 

 La scène arcade en France : état des lieux par Gamekult

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Docteur-Deimos
Padawan
Padawan
Docteur-Deimos


Nombre de messages : 431
Age : 39
Date d'inscription : 17/10/2012

La scène arcade en France : état des lieux par Gamekult Empty
MessageSujet: La scène arcade en France : état des lieux par Gamekult   La scène arcade en France : état des lieux par Gamekult Icon_minitime30/12/2013, 22:40

http://www.gamekult.com/actu/la-scene-arcade-en-france-etat-des-lieux-A127289.html

Citation :
La scène arcade en France : état des lieux par Gamekult La-scene-arcade-en-france-etat-des-lieux-ME3050213020_1

C'est un fait : Street Fighter IV a relancé l'intérêt pour les jeux de combat auprès du grand public dès 2009. Au-delà de la renaissance d'un genre que beaucoup croyaient endormi, le titre a surtout permis de remettre la scène arcade sous les projecteurs.

A Paris, Arcade Street ouvre ses portes fin 2010 et connait encore aujourd'hui un certain succès. Mais plutôt que de s'intéresser au cas spécifique de la capitale, on a préféré donner la parole à différents tenanciers de salles provinciales afin de mieux cerner leurs profils, et voir comment ils s'y prennent pour faire vivre leurs entreprises respectives. Portraits croisés.

"Par et pour les joueurs"

La scène arcade en France : état des lieuxOn pourrait penser qu'ouvrir une salle est lié à la nostalgie de revivre le plaisir de jeu vécu pendant l'adolescence. Or, ce n'est clairement pas le cas de tous. Gérant de la salle Laku Laku à Montpellier depuis 2010, Bruno, 32 ans, souhaitait prendre part à un projet innovant. "Je trouvais qu'il y avait un manque de diversité en termes de loisirs. En Europe, c'est vite limité entre le cinéma, les restos, le bowling ou le karting pour ne citer que ceux-là. Qui plus est, le coût demeure élevé. A l'inverse, en Asie, non seulement l'offre est plus variée mais les prix sont bien plus abordables. Ces endroits sont souvent emprunts d'un esprit bon enfant que j'ai voulu reproduire en France". Plus attiré par la culture nippone que par le jeu à proprement dit, Bruno propose aussi bien des salons privés de karaoké qu'une partie game center.

De son côté, Romain (dit Wovou) a d'abord ouvert un site dédié à l'arcade en 2002. Co-créateur de la salle toulousaine Neo-Arcadia avec son frère Rémy, il finit par lancer son game center en septembre 2008, près de la gare. "L'idée m'est venue tout simplement en voyant que les salles qui étaient ouvertes à cette époque n'étaient pas tenues par des joueurs. Les personnes géraient juste leurs boutiques sans se soucier du contenu. Je suis donc allé au Japon pour me renseigner, notamment à Ôsaka et Tôkyô. C'est d'ailleurs dans le quartier d'Akihabara que j'ai trouvé l'inspiration. En France, mon game center a été le tout premier à adopter un concept basé sur le modèle japonais. On a ainsi proposé un endroit tenu par et pour les joueurs. La sauce a pris, puis d'autres salles ont enchaîné un peu partout dans l'Hexagone".

La scène arcade en France : état des lieux

En 2013, le modèle adopté par Romain fait encore des émules puisque deux frangins ont ouvert Akedo Games en février dernier. En plein cœur de Lille, Kévin et Benjamin proposent donc un espace dédié à l'arcade comprenant une bonne quinzaine de bornes, mais aussi des coins destinés aux jeux consoles et PC. Du côté de Lyon, le projet de Guillaume diffère de celui de ses confrères, car il souhaite avant tout ouvrir une boutique de jeux vidéo. Son expérience acquise à la salle Le Strike - qui a fermé en 2007 - et la passion de l'arcade transmise par son ex-patron le poussent à inclure une partie salle de jeux dans son commerce : GameSpirit.

La salle, qui soufflera sa sixième bougie en mars 2014, est divisée en deux parties distinctes. "Le but est de proposer deux univers au plus grand nombre. D'un côté, on retrouve donc l’aspect très compétitif des salles japonaises avec des machines en versus. De l'autre, on a l'aspect très convivial des salles européennes avec des flippers, mais aussi des bornes dédiées comme OutRun 2, entre autres".

L'importance du facteur humain

A Bordeaux, Albin développe ce goût de l'arcade depuis son plus jeune âge. En grandissant, il passe naturellement à l'étape supérieure. "Dans les années 2000, je me suis mis à acheter des bornes pour les retaper. J'en ai même eu trois - une Jeutel et deux Egret II - dans un appart' de 35m². C'était sympa mais finalement, il me manquait le plus important : le facteur humain. L'arcade ne se pratique clairement pas chez soi. J'ai fini par avoir vent de l'ouverture de la salle à Toulouse, et j'avoue que l'audace du projet a réanimé mes vieilles ambitions. Après de longues concertations avec ma femme et un voyage marquant à Hong-Kong, nous avons sauté le pas". Le Causeway Bay Gamecenter - en référence à un quartier hongkongais qui a marqué le couple - ouvre alors ses portes fin mars 2010.

Faire vivre une salle d'arcade sans aide extérieure relève quasiment du miracle, "à moins d'être prêt à passer 80 heures par semaine sur place", confie Romain. L'intéressé poursuit : "C'est très important d'avoir une association, ou au moins un groupe de joueurs soutenant la salle. Le côté humain prime par dessus tout. A Toulouse, l'asso SWGA existait déjà. On s'est naturellement rapproché, la fusion ayant donné Neo-Arcadia SWGA. Ensuite, les membres ont établi leurs locaux dans la salle. C'est l'âme du lieu, si on peut dire". Composé d'une quarantaine de joueurs, le noyau dur du cercle organise de gros évènements comme le X-Mania Europe ou le Kumite, d'importants tournois de Street Fighter qui ont été streamés. Un partenariat avec la salle Mikado au Pays du Soleil-Levant a même été mis en place pour les tournois X-Mania.

La scène arcade en France : état des lieux

Même constat dans la salle de Lyon, Guillaume travaillant principalement avec l'association Ladose. "Il est primordial d’avoir un noyau dur de joueurs sur plusieurs titres phares, afin de créer des événements régulièrement autour de ces jeux. Sans joueur, il n’y a pas de salle, ce que les Rhodaniens ont bien compris. Nous ne pouvons que leur en être reconnaissants.Aujourd'hui, le fait qu’un game center puisse rester ouvert ne tient qu’à la motivation de tous ces passionnés qui font en sorte de le faire exister".

Bruno, lui, travaille avec le club local PES depuis l'ouverture. "Les membres amènent leur matériel pour organiser des tournois dans ma salle. En parallèle, j'ai aussi lancé des tournois de jeux de combat, mais la faible communauté m'a contraint à faire une pause pour le moment". Même topo à Bordeaux, où le peu d'engouement général n'a pas motivé Albin à organiser davantage d'événements. Quant à Kévin et Benjamin, ils sont en contact avec Absolute Session, une association de Roubaix avec laquelle ils organisent des rankings sur Street Fighter III 3rd Strike. De temps à autre, des soirées avec des associations d'étudiants ou en compagnie d'Ordi Retro ont lieu. De quoi varier les plaisirs mais aussi les publics.

Car aujourd'hui, l'audience attirée par l'arcade diffère en partie de celle des années 90. La mauvaise image des salles enfumées d'antan ayant disparu, il n'est pas rare de voir des parents et leurs enfants venir s'essayer au dernier jeu de rythme en vogue, par exemple. Chez Laku Laku, "on rencontre des familles et beaucoup de filles". Kévin d'Akedo ajoute que l'âge des joueurs dépend surtout des bornes fréquentées : "On voit plus des hommes de 30 à 35 ans sur le retro gaming (Metal Slug 3 etc.), là où la borne DDR - notre plus gros succès - accueille des hommes et femmes ayant la vingtaine. Récemment, on a même eu une dame âgée de 75 ans sur Puzzle Bobble !".

Vers un modèle rentable?

Comme on peut s'en douter, même avec un appui extérieur garantissant une certaine affluence dans les salles, ces dernières ont parfois du mal à tenir à moyen terme. L'effet de nouveauté passé, maintenir un intérêt auprès de la clientèle n'est pas chose aisée. Il faut dire que le moindre achat d'une nouvelle borne est un risque financier important pour beaucoup de "petits" gérants. Bruno s'arrange toutefois pour en faire venir au moins une par an, en s'assurant que l'équilibre entre les différents types de jeux soit toujours le meilleur possible.

Chez Neo-Arcadia, on essaie de faire un roulement tous les six à huit mois afin d'éviter la lassitude des joueurs. "Je passe en interne par une société d'importation. Notre force est donc de ne pas passer par les fournisseurs puisqu'on est en contact direct avec le Japon pour faire venir nos machines. De plus, on vend des bornes aux particuliers et aux autres salles", confie Romain. Un commerce annexe qui permet à ce passionné d'arriver à retomber sur ses pieds en fin de mois. "Depuis trois ans, ma salle est rentable et je peux me tirer un petit salaire. Mais j'ai surtout la chance d'avoir cette société de ventes de bornes en parallèle qui me fait dix fois le chiffre d'affaire de ma salle sur l'année". Quant à Guillaume, il se maintient : "Je fais en sorte de renouveler régulièrement le magasin pour ne pas tomber dans certains clichés d'autres magasins. Jusqu’à présent, cela m'a plutôt bien réussi. Au final, j'arrive à être rentable mais je réinvestis la totalité du bénéfice dans le développement de l’entreprise".

La scène arcade en France : état des lieux

Malheureusement, l'avenir n'a pas été aussi radieux pour le Causeway Bay Gamecenter, qui a été contraint de mettre la clé sous la porte. Les raisons sont diverses mais selon Albin, "le jeu vidéo a toujours une mauvaise connotation dans l'esprit des gens. Presque tout le monde y joue, mais cela reste malgré tout un sujet un peu tabou en société". Un avis qui n'est pas forcément partagé par Guillaume. "Je vois le jeu vidéo comme une culture dont l’arcade, le retro gaming et autres produits dérivés ne sont que des courants. J’ai donc voulu que ma boutique soit à cette image. De la même manière, je pense que notre média doit se partager. C’est pour cela que nous avons à cœur de faire du magasin un lieu d’échange et de rencontres en organisant des expositions, des showcases de développeurs, etc".

Quoi qu'il en soit, le triste sort de la salle bordelaise n'est pas encore partagé par celle de Lille, fort heureusement. L'un des deux frères travaillant la journée, la survie du lieu semble pour le moment pérennisée. De toute façon, Kévin reste convaincu que "les salles qui ne s'écroulent pas sont celles basées sur le modèle japonais avec des bornes assises, différents types de jeux et des crédits à 50 centimes grand maximum". A l'heure où une source qui a voulu rester anonyme nous a évoqué l'ouverture potentielle d'une salle en Bretagne, le message est passé...

_______________________________

Question donc: Peut on encore penser que la scène arcade a toujours sa place dans un pays qui semble la délaisser au profit des consoles de salons.

Vous avez deux heures.  lol!
Revenir en haut Aller en bas
Kraagan
Membre du Conseil
Membre du Conseil
Kraagan


Nombre de messages : 1715
Age : 46
Date d'inscription : 17/03/2011

La scène arcade en France : état des lieux par Gamekult Empty
MessageSujet: Re: La scène arcade en France : état des lieux par Gamekult   La scène arcade en France : état des lieux par Gamekult Icon_minitime31/12/2013, 10:51

J avais deja lu cet article. Je reste tres sceptique sur la rentabilite de ce genre de machines entre leur cout d entretien et le nombreux de consommateurs que ca engendre.

Cela reste comme les boutiques physiques de jv un phenomene qui disparaitra...
Revenir en haut Aller en bas
Docteur-Deimos
Padawan
Padawan
Docteur-Deimos


Nombre de messages : 431
Age : 39
Date d'inscription : 17/10/2012

La scène arcade en France : état des lieux par Gamekult Empty
MessageSujet: Re: La scène arcade en France : état des lieux par Gamekult   La scène arcade en France : état des lieux par Gamekult Icon_minitime31/12/2013, 15:30

A moins de trouver la recette qui marche. Si on ne propose que des machines arcade, il est clair que le phenomene risque vite de disparaitre. Après, il faudrait proposer cela d'une autre manière.

Genre, à la fois salle de jeux arcades / consoles et pourquoi pas resto ou bar inclu avec (Et pourquoi pas, d'autres subtilités). Mais là on s'éloignerait de la salle typique telle que nous la connaissions.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





La scène arcade en France : état des lieux par Gamekult Empty
MessageSujet: Re: La scène arcade en France : état des lieux par Gamekult   La scène arcade en France : état des lieux par Gamekult Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
La scène arcade en France : état des lieux par Gamekult
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Test PS Vita sur GameKult
» La rentrée de Gamekult l'emission
» Pixcel Hate le FUN du jeu flash a l'etat pur
» Salle arcade virtuelle
» bornes d'arcade

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Past Game's Rebirth (Forum) :: PAST GAME REBIRTH :: Discussions Générales autour des Jeux Vidéo :: Les Media du Web/TV-
Sauter vers: